Pop­u­la­tion en forte aug­men­ta­tion, con­struc­tions nou­velles, intense traf­ic auto­mo­bile : aujourd’hui Echal­lens n’est plus un vil­lage cam­pag­nard et sa trans­for­ma­tion en une petite ville sem­ble inéluctable. Il est donc néces­saire d’établir un nou­veau plan directeur com­mu­nal et un nou­veau plan d’affectation, afin que les règles qui dictent l’urbanisme chal­len­sois soient mieux adap­tées à la sit­u­a­tion réelle. Des ate­liers ont été organ­isés par la Munic­i­pal­ité, l’Association pour la Sauve­g­arde d’Echallens y a participé.

Ces vingt dernières années, Echal­lens est passé de 3950 à 5800 habi­tants. Cette forte aug­men­ta­tion de la pop­u­la­tion a été accom­pa­g­née par d’autres change­ments et en a provo­qué de nom­breux. On ne vit plus à Echal­lens de la même manière en 2019 qu’en 1999.
Des quartiers se sont dévelop­pés, de nou­velles habi­tudes sont apparues, de nou­veaux lieux de ren­con­tre. D’anciennes maisons ont été abattues, des con­struc­tions éclec­tiques se sont dressées ici et là et l’on a pu se deman­der, ces dernières années, si ce développe­ment était anar­chique ou maîtrisé. Sans doute un peu des deux…

Il était donc devenu néces­saire de revoir les principes qui régis­sent le développe­ment d’Echallens, de con­cevoir et d’établir un nou­veau plan directeur com­mu­nal (PDCom) et un nou­veau plan d’affectation. C’est ain­si que la Munic­i­pal­ité est en train de pré­par­er une vision 2035–2040 d’Echallens, afin de la présen­ter au Con­seil com­mu­nal. Lequel a demandé que de nom­breux acteurs du bourg soit asso­ciés à cette réflex­ion conceptuelle.

Quel urban­isme pour Echal­lens d’ici à 2040? Quelle mobil­ité? Quel envi­ron­nement et quelle poli­tique énergétique?
Autour de ces trois grands thèmes, des ate­liers d’une mat­inée ont été ani­més par des man­dataires spé­cial­isés (urban­istes et ingénieurs). Des représen­tants d’associations chal­len­sois­es, de com­mis­sions, de clubs sportifs, de sociétés, etc., se sont retrou­vés assis autour de tables de tra­vail, pour dress­er des bilans, éval­uer, définir le futur. L’Association pour la Sauve­g­arde d’Echallens a bien sûr été con­viée à par­ticiper à ces ate­liers, une expéri­ence tout à fait passionnante.

Plusieurs caté­gories de pop­u­la­tion cohab­itent à Echal­lens. Des paysans, bien sûr, mais de moins en moins nom­breux, des arti­sans, des com­merçants et de nom­breuses per­son­nes actives dans le secteur ter­ti­aire. Sans oubli­er celles et ceux qui habitent à Echal­lens mais n’y tra­vail­lent pas, ces fameux pen­du­laires qui s’entassent dans les wag­ons du LEB (quand celui-ci cir­cule) ou se retrou­vent deux fois par jour dans les bou­chons routiers qui font désor­mais par­tie du paysage challensois.

Notre bourg a ain­si plusieurs iden­tités, il abrite des cul­tures et des attentes dif­férentes. C’est là toute la dif­fi­culté et tout l’intérêt du tra­vail sur le nou­veau plan directeur et le nou­veau plan d’affectation.

Il faut relever que les ate­liers ont été admirable­ment organ­isés par la Munic­i­pal­ité et que tous les par­tic­i­pants ont débat­tu et réfléchi dans le respect des opin­ions des uns et des autres.

Les ate­liers sont main­tenant ter­minés. La pop­u­la­tion d’Echallens sera con­viée cet hiv­er «à une séance publique pour décou­vrir le fruit de la démarche et la vision Echal­lens 2040».

Nous ver­rons alors ce que la Munic­i­pal­ité aura retenu des nom­breuses sug­ges­tions faites durant les ate­liers et quelles pistes elle va décider de suiv­re, quelle poli­tique de développe­ment elle va priv­ilégi­er, quel vis­age elle veut don­ner à Echal­lens d’i­ci à 2040.

Quoiqu’il en soit, notre Asso­ci­a­tion con­tin­uera de faire enten­dre la voix de ses mem­bres publique­ment et, de manière ciblée, aux Autorités poli­tiques de notre petite ville.

Des arti­cles ont parus dans L’Echo du Gros-de-Vaud con­cer­nant les ate­liers et vous pou­vez trou­ver plus de détails à cette adresse