Mise à l’enquête d’une halle artisanale au Grésaley / 1
Après le projet de l’entreprise Weinmann-Energies, en février dernier, c’est au tour du projet de construction de deux halles artisanales d’être mis à l’enquête au Grésaley. Les futurs bâtiments prévoient d’accueillir des garages à camions et les ateliers techniques de trois entreprises régionales ainsi qu’un espace de lavage. Des bureaux et cinq appartements compléteront l’ensemble. Un parking souterrain de 20 places, plus quatre places extérieures, sont également prévus.
Les nombreuses oppositions formulées à l’encontre du projet Weinmann-Energies SA – notamment en raison des problèmes de mobilité qu’il pose sur le chemin des écoliers – n’ont pas eu raison de la volonté de la Municipalité d’Echallens de développer au maximum la petite zone industrielle du Grésaley, située au pied du collecteur Landi et propriété de Marti Construction SA. Après la mise à l’enquête, en février dernier, d’un bâtiment administratif et d’un parking de 57 places de parc (40 pour voitures, 17 pour deux-roues), voici venu le temps de se prononcer sur la réalisation d’un nouveau projet. Mis à l’enquête jusqu’au 15 décembre prochain, il prévoit la construction de deux halles comprenant des garages à camions, un espace de lavage, des locaux commerciaux et administratifs, cinq logements de services (alors que le règlement communal n’en autorise que deux) et 24 places de parc (20 souterraines, 4 extérieures).
Les halles prévues sont destinées à accueillir les garages et le service d’entretien de l’entreprise de compostage Trans-EcoBroyage, experte dans le traitement des déchets verts et le broyage du bois ; ceux de l’entreprise Karloc, de Cugy, spécialisée dans la location et l’entretien de machines agricoles et de chantier ; ainsi que les ateliers de montage électrique sur véhicules de l’entreprise HSP, actuellement sise dans la zone industrielle de la Clopette.
Forte augmentation du trafic
Ce projet s’additionne au bâtiment administratif de Weinmann-Energies S.A. – déjà en construction – et à son parking de 57 véhicules, ainsi qu’à l’extension prévue de l’entreprise Landi qui, bien qu’elle n’ait pas encore été mise à l’enquête, prévoit l’ajout de trois nouveaux silos. En outre, un projet d’activités artisanales, pour l’instant inconnu, devrait prochainement compléter la zone. Trente places de parc supplémentaires y sont autorisées. En tout, ce sont donc près d’une centaine de nouveaux véhicules qui parcourront bientôt quotidiennement, dans un sens comme dans l’autre (soit environ 300 mouvements supplémentaires par jour ouvrable / environ 80 000 par an), les étroits chemins de la Robellaz et du Grésaley. Et ceci sans compter les deux roues, ni même les camions, tracteurs et autres machines de chantiers.
Faut-il s’inquiéter de cette forte augmentation de la circulation dans une zone villa et sur l’un des chemins les plus fréquentés par les écoliers? Que représentera le trafic lié aux camions? Quid de la circulation sur la route de Moudon? Quelles sont les activités prévues dans les halles mises à l’enquête? Quelles nuisances sonores pour les riverains ? Qu’a prévu la Municipalité pour assurer la sécurité des piétons et la qualité de vie des habitants du quartier?
L’Association pour la Sauvegarde d’Echallens a mené l’enquête et rencontré les intervenants du projet. Elle lance, dès aujourd’hui, une série d’articles destinés à informer les Challensois sur le développement de la zone industrielle du Grésaley. Corinne Bloch
Demain: Faut-il avoir peur de l’entreprise Trans-EcoBroyage?
Posted: 3 décembre 2019 by ASE
Quel avenir pour la zone industrielle du Grésaley?
Mise à l’enquête d’une halle artisanale au Grésaley / 1
Après le projet de l’entreprise Weinmann-Energies, en février dernier, c’est au tour du projet de construction de deux halles artisanales d’être mis à l’enquête au Grésaley. Les futurs bâtiments prévoient d’accueillir des garages à camions et les ateliers techniques de trois entreprises régionales ainsi qu’un espace de lavage. Des bureaux et cinq appartements compléteront l’ensemble. Un parking souterrain de 20 places, plus quatre places extérieures, sont également prévus.
Les nombreuses oppositions formulées à l’encontre du projet Weinmann-Energies SA – notamment en raison des problèmes de mobilité qu’il pose sur le chemin des écoliers – n’ont pas eu raison de la volonté de la Municipalité d’Echallens de développer au maximum la petite zone industrielle du Grésaley, située au pied du collecteur Landi et propriété de Marti Construction SA. Après la mise à l’enquête, en février dernier, d’un bâtiment administratif et d’un parking de 57 places de parc (40 pour voitures, 17 pour deux-roues), voici venu le temps de se prononcer sur la réalisation d’un nouveau projet. Mis à l’enquête jusqu’au 15 décembre prochain, il prévoit la construction de deux halles comprenant des garages à camions, un espace de lavage, des locaux commerciaux et administratifs, cinq logements de services (alors que le règlement communal n’en autorise que deux) et 24 places de parc (20 souterraines, 4 extérieures).
Les halles prévues sont destinées à accueillir les garages et le service d’entretien de l’entreprise de compostage Trans-EcoBroyage, experte dans le traitement des déchets verts et le broyage du bois ; ceux de l’entreprise Karloc, de Cugy, spécialisée dans la location et l’entretien de machines agricoles et de chantier ; ainsi que les ateliers de montage électrique sur véhicules de l’entreprise HSP, actuellement sise dans la zone industrielle de la Clopette.
Forte augmentation du trafic
Ce projet s’additionne au bâtiment administratif de Weinmann-Energies S.A. – déjà en construction – et à son parking de 57 véhicules, ainsi qu’à l’extension prévue de l’entreprise Landi qui, bien qu’elle n’ait pas encore été mise à l’enquête, prévoit l’ajout de trois nouveaux silos. En outre, un projet d’activités artisanales, pour l’instant inconnu, devrait prochainement compléter la zone. Trente places de parc supplémentaires y sont autorisées. En tout, ce sont donc près d’une centaine de nouveaux véhicules qui parcourront bientôt quotidiennement, dans un sens comme dans l’autre (soit environ 300 mouvements supplémentaires par jour ouvrable / environ 80 000 par an), les étroits chemins de la Robellaz et du Grésaley. Et ceci sans compter les deux roues, ni même les camions, tracteurs et autres machines de chantiers.
Faut-il s’inquiéter de cette forte augmentation de la circulation dans une zone villa et sur l’un des chemins les plus fréquentés par les écoliers? Que représentera le trafic lié aux camions? Quid de la circulation sur la route de Moudon? Quelles sont les activités prévues dans les halles mises à l’enquête? Quelles nuisances sonores pour les riverains ? Qu’a prévu la Municipalité pour assurer la sécurité des piétons et la qualité de vie des habitants du quartier?
L’Association pour la Sauvegarde d’Echallens a mené l’enquête et rencontré les intervenants du projet. Elle lance, dès aujourd’hui, une série d’articles destinés à informer les Challensois sur le développement de la zone industrielle du Grésaley. Corinne Bloch
Demain: Faut-il avoir peur de l’entreprise Trans-EcoBroyage?
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