Un lecteur nous écrit en réaction à l’interview d’Anne-Laure Botteron
Imaginer la construction, au cœur du quartier de Court-Champ, d’un gymnase 2,5 à 5 fois plus volumineux que l’ensemble des bâtiments qui l’entourent a franchement de quoi interroger de nombreux habitants d’Echallens. Voir arriver chaque jour 1000 gymnasiens là où convergent déjà 800 enfants, de la crèche à la 8e primaire, sans compter les adultes qui les encadrent, devrait interpeller l’ensemble des habitants du secteur de Court-Champ.
Le Grand Conseil vaudois a voté le crédit pour l’achat du terrain de Court-Champ et le Conseil communal d’Echallens doit prendre une décision quant à la vente le 28 mai prochain. Certes, il ne s’agit pour l’instant que de vendre un champ constructible à l’Etat. Pour toutes les questions légitimes que chacune ou chacun peut se poser concernant le projet de gymnase, on verra plus tard. Sauf que plus tard, ce sera trop tard!
Lorsqu’on lit l’interview de Mme Anne-Laure Botteron, sur le site de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens, on se rend compte de son embarras. Elle est victime, comme ses collègues, d’un système qui saucissonne les problèmes afin de ne pas aborder les questions essentielles tout en arrachant une première décision, synonyme de point de non-retour. Aujourd’hui, la Commune d’Echallens s’apprête à vendre son dernier terrain constructible à l’Etat, avec en prime un chèque en blanc sur ce qu’il se passera finalement dessus!
Analysons quelques-unes des réponses de Madame Botteron aux questions de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens.
Quels sont, dans les grandes lignes, les principales raisons de construire un gymnase à Court-Champ?
Madame Botteron évoque l’augmentation de la population du canton. L’Etat a pourtant bloqué la constructibilité de nombreuses communes du Gros-de-Vaud en leur demandant de réduire leurs zones à bâtir jugées trop grandes. Elle a fixé des quotas restrictifs par commune à l’horizon 2036. Aucune étude démographique n’a été présentée à la commission présidée par Anne-Laure Botteron, et nous ne saurons ainsi rien sur la demande en places d’étudiants réellement nécessaire d’ici 2036. Quand on apprend que le bassin versant du gymnase comparable de Payerne concerne une centaine de Communes, on imagine qu’il en sera de même ici et que la majorité des gymnasiens enclassés à Echallens accompliront beaucoup de kilomètres chaque jour pour rejoindre leur gymnase. Le LEB ne sera utile que pour certains.
La commission sait-elle comment les futurs étudiants vont rejoindre le gymnase ? Combien utiliseront le train, une voiture ou une moto, un bus, un vélo ? Combien viendront à pieds?
La question est renvoyée à plus tard dans le cadre de la prochaine demande de crédit pour l’étude et la construction du gymnase. Belle fuite en avant pour une question pourtant essentielle afin de juger de l’intérêt de vendre à l’Etat la parcelle de Court-Champ.
Les dimensions du gymnase sont-elles déjà définies? Notamment le nombre d’étages…
Madame Botteron répond que la parcelle concernée par la construction est limitée à 3 étages et la construction à 12 mètres de hauteur. Il s’agit des limites fixées par les deux anciens PPA (Plans Partiels d’Affectation 1985 et 2000) et non des dimensions du futur gymnase! On découvre dans l’EMPD (exposé des motifs et projet de décret) du Canton de Vaud que la surface de plancher totale du gymnase sera de 16 304 m² et son volume de 56 958 m³. Si ce gymnase doit être limité à 12 mètre de hauteur, cela signifie que sa surface au sol sera au moins de 4746 m². Compacté cela représente une boîte de 120 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur et 12 mètres de hauteur, soit l’équivalent d’une halle de Beaulieu à Lausanne! Bien sûr, cette boîte sera architecturée et découpée pour permettre un bon éclairage naturel des nombreux locaux. Le bâtiment n’en occupera que plus de surface au sol et paraîtra pour cela encore plus grand! Pour bien comprendre la démesure du projet dans le quartier, on peut comparer l’indice de masse bâti (IM) de chaque secteur. La notion de IM = indice de masse bâti n’est pas utilisée dans le canton de Vaud mais existe dans la loi sur l’aménagement du territoire du Canton de Neuchâtel. C’est le rapport entre un volume bâti et la surface de terrain concernée. C’est particulièrement intéressant dans le cas d’un gymnase qui comporte des hauteurs de locaux très différentes entre une classe, une salle de gym, un réfectoire, une aula etc. Pour les différents secteurs du quartier on trouve:
Ilot Petit Record 2–74 (villas jumelées): IM = 1,0
Ilot Petit Record 1–3‑5 (3 locatifs avec CMS etc.): IM = 1,6
Ilot Grand-Record 7 – 35: IM = 1,4
Ecoquartier: IM = 2.3
Collège de Court-Champ avec UAPE: IM estimé à environ 2,7
IM futur gymnase: IM = 5,3
Le futur gymnase sera donc presque deux fois plus volumineux que le groupe scolaire de Court-Champ et deux et demi à cinq fois plus volumineux que les secteurs alentours. On comprend très vite que son intégration dans le site n’est raisonnablement pas possible.
Lorsqu’il sera propriétaire du terrain, le Canton n’a‑t-il pas la possibilité de mettre en œuvre un PAC (Plan d’affectation cantonal) et augmenter la hauteur, par exemple?
Selon l’Etat de Vaud, par les propos rapportés par Mme Anne-Laure Botteron, le projet de gymnase respecte en tous points les règlements en utilisant la hauteur maximum autorisée. En fait, seul le projet retenu dans le concours d’architecture prévu permettra de vérifier si c’est vrai. Si le Canton cherche à éviter l’élaboration d’un PAC (Plan d’Affectation Cantonal) c’est qu’il est bien conscient que le projet, vu son ampleur, ne peut pas s’intégrer correctement dans le site et qu’il importe si possible de limiter les démarches participatives de planification! Ce que l’Etat et la Commune taisent, c’est la souplesse dont font preuve les anciens PPA applicables en prévoyant des dérogations. Le PPA de 2000 prévoit que dans les limites de la législation cantonale, la municipalité peut accorder des dérogations aux dispositions qu’il contient notamment:
- lorsqu’il s’agit de tenir compte de cas non prévus par la réglementation.
- lorsque l’application stricte d’une mesure d’aménagement empêche la réalisation d’une solution architecturale intéressante à dire d’expert.
- lorsque la réalisation d’une construction, d’une installation ou d’un aménagement d’utilité publique nécessite des mesures particulières.
Le PPA de 1985 est encore plus vague dans les limites fixées pour les dérogations!
Chat échaudé craint l’eau froide ! Plusieurs Challensois ont fait l’expérience ces derniers temps de la désinvolture avec laquelle la Municipalité applique les dérogations en pratiquant du «droit désirable», soit le fait d’adapter la règle à un projet et non l’inverse. Avec une bonne dose d’arrogance, la Municipalité a cloué le bec à certains opposants à l’écoquartier en affirmant qu’elle dispose d’un large pouvoir d’appréciation pour respecter, non seulement la lettre, mais également l’esprit d’un PPA! On croit déjà entendre le syndic marteler que le projet de gymnase, qui répond par définition aux trois critères des dérogations prévues dans le PPA de 1999, ne se privera pas d’en faire un large usage.
La commission a‑t‑elle jugé que l’impossibilité future d’agrandir le bâtiment en longueur et en largeur n’était pas un problème?
La commission présidée par Madame Botteron n’a pas abordé ce point. Encore une fuite en avant et contrairement à l’adage qui dit que « gouverner c’est prévoir », ici gouverner c’est au mieux gérer le présent! En réalité aucun agrandissement futur ne sera possible sans défigurer un peu plus le quartier, ceci est aussi valable pour le collège actuel de Court-Champ. La parcelle en cause lui permettait un ultime agrandissement avec les quartiers futurs encore attendus.
La commission a‑t‑elle pris en compte les différents aspects de la cohabitation entre des élèves du primaire et des élèves du post-obligatoire que va induire la construction du gymnase à Court-Champ?
Dans le rapport de la commission du Grand Conseil on lit: «L’expérience montre que certaines tailles critiques ne doivent pas être dépassées dans l’organisation des gymnases, car source de grandes tensions (enseignants, pause de midi, etc.)» En clair, personne ne sait aujourd’hui si la cohabitation des 2000 tout-petits, enfants, adolescents et jeunes adultes dont les circulations piétonnes seront entrelacées se fera en bonne harmonie. Cela reste un défi et un gros risque pour cette situation unique dans le Canton.
La commission a donc évoqué l’influence sur la circulation automobile, sur la route cantonale et au chemin du Grand-Record, que va avoir le futur gymnase?
«Oui, mais il faudra attendre les résultats de l’étude qui sera faite dans un deuxième temps», répond Anne-Laure Botteron. Nouvelle fuite en avant! On lance le pavé et on verra comment il retombe! Les études ont été faites mais sans le projet de gymnase. Elles ont été largement discutées avec les riverains, mais sans le projet de gymnase. Les réalisations et réaménagements ont été exécutés, mais sans le projet de gymnase. Désormais on bricolera tant bien que mal on colmatera tant bien que mal avec le projet de gymnase mais cette fois-ci sans les riverains!
En conclusion, dans la décision qu’il doit prendre ce 28 mai, le Conseil communal devrait soit refuser le préavis municipal au motif qu’il ne donne pas de garantie sur ce qui sera finalement réalisé ou au moins reporter sa décision pour permettre l’ouverture d’un débat public.
- Pascal Chatelain -
Posted: 26 mai 2020 by ASE
Réfléchir plus tard, c’est réfléchir trop tard!
Un lecteur nous écrit en réaction à l’interview d’Anne-Laure Botteron
Imaginer la construction, au cœur du quartier de Court-Champ, d’un gymnase 2,5 à 5 fois plus volumineux que l’ensemble des bâtiments qui l’entourent a franchement de quoi interroger de nombreux habitants d’Echallens. Voir arriver chaque jour 1000 gymnasiens là où convergent déjà 800 enfants, de la crèche à la 8e primaire, sans compter les adultes qui les encadrent, devrait interpeller l’ensemble des habitants du secteur de Court-Champ.
Le Grand Conseil vaudois a voté le crédit pour l’achat du terrain de Court-Champ et le Conseil communal d’Echallens doit prendre une décision quant à la vente le 28 mai prochain. Certes, il ne s’agit pour l’instant que de vendre un champ constructible à l’Etat. Pour toutes les questions légitimes que chacune ou chacun peut se poser concernant le projet de gymnase, on verra plus tard. Sauf que plus tard, ce sera trop tard!
Lorsqu’on lit l’interview de Mme Anne-Laure Botteron, sur le site de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens, on se rend compte de son embarras. Elle est victime, comme ses collègues, d’un système qui saucissonne les problèmes afin de ne pas aborder les questions essentielles tout en arrachant une première décision, synonyme de point de non-retour. Aujourd’hui, la Commune d’Echallens s’apprête à vendre son dernier terrain constructible à l’Etat, avec en prime un chèque en blanc sur ce qu’il se passera finalement dessus!
Analysons quelques-unes des réponses de Madame Botteron aux questions de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens.
Quels sont, dans les grandes lignes, les principales raisons de construire un gymnase à Court-Champ?
Madame Botteron évoque l’augmentation de la population du canton. L’Etat a pourtant bloqué la constructibilité de nombreuses communes du Gros-de-Vaud en leur demandant de réduire leurs zones à bâtir jugées trop grandes. Elle a fixé des quotas restrictifs par commune à l’horizon 2036. Aucune étude démographique n’a été présentée à la commission présidée par Anne-Laure Botteron, et nous ne saurons ainsi rien sur la demande en places d’étudiants réellement nécessaire d’ici 2036. Quand on apprend que le bassin versant du gymnase comparable de Payerne concerne une centaine de Communes, on imagine qu’il en sera de même ici et que la majorité des gymnasiens enclassés à Echallens accompliront beaucoup de kilomètres chaque jour pour rejoindre leur gymnase. Le LEB ne sera utile que pour certains.
La commission sait-elle comment les futurs étudiants vont rejoindre le gymnase ? Combien utiliseront le train, une voiture ou une moto, un bus, un vélo ? Combien viendront à pieds?
La question est renvoyée à plus tard dans le cadre de la prochaine demande de crédit pour l’étude et la construction du gymnase. Belle fuite en avant pour une question pourtant essentielle afin de juger de l’intérêt de vendre à l’Etat la parcelle de Court-Champ.
Les dimensions du gymnase sont-elles déjà définies? Notamment le nombre d’étages…
Madame Botteron répond que la parcelle concernée par la construction est limitée à 3 étages et la construction à 12 mètres de hauteur. Il s’agit des limites fixées par les deux anciens PPA (Plans Partiels d’Affectation 1985 et 2000) et non des dimensions du futur gymnase! On découvre dans l’EMPD (exposé des motifs et projet de décret) du Canton de Vaud que la surface de plancher totale du gymnase sera de 16 304 m² et son volume de 56 958 m³. Si ce gymnase doit être limité à 12 mètre de hauteur, cela signifie que sa surface au sol sera au moins de 4746 m². Compacté cela représente une boîte de 120 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur et 12 mètres de hauteur, soit l’équivalent d’une halle de Beaulieu à Lausanne! Bien sûr, cette boîte sera architecturée et découpée pour permettre un bon éclairage naturel des nombreux locaux. Le bâtiment n’en occupera que plus de surface au sol et paraîtra pour cela encore plus grand! Pour bien comprendre la démesure du projet dans le quartier, on peut comparer l’indice de masse bâti (IM) de chaque secteur. La notion de IM = indice de masse bâti n’est pas utilisée dans le canton de Vaud mais existe dans la loi sur l’aménagement du territoire du Canton de Neuchâtel. C’est le rapport entre un volume bâti et la surface de terrain concernée. C’est particulièrement intéressant dans le cas d’un gymnase qui comporte des hauteurs de locaux très différentes entre une classe, une salle de gym, un réfectoire, une aula etc. Pour les différents secteurs du quartier on trouve:
Ilot Petit Record 2–74 (villas jumelées): IM = 1,0
Ilot Petit Record 1–3‑5 (3 locatifs avec CMS etc.): IM = 1,6
Ilot Grand-Record 7 – 35: IM = 1,4
Ecoquartier: IM = 2.3
Collège de Court-Champ avec UAPE: IM estimé à environ 2,7
IM futur gymnase: IM = 5,3
Le futur gymnase sera donc presque deux fois plus volumineux que le groupe scolaire de Court-Champ et deux et demi à cinq fois plus volumineux que les secteurs alentours. On comprend très vite que son intégration dans le site n’est raisonnablement pas possible.
Lorsqu’il sera propriétaire du terrain, le Canton n’a‑t-il pas la possibilité de mettre en œuvre un PAC (Plan d’affectation cantonal) et augmenter la hauteur, par exemple?
Selon l’Etat de Vaud, par les propos rapportés par Mme Anne-Laure Botteron, le projet de gymnase respecte en tous points les règlements en utilisant la hauteur maximum autorisée. En fait, seul le projet retenu dans le concours d’architecture prévu permettra de vérifier si c’est vrai. Si le Canton cherche à éviter l’élaboration d’un PAC (Plan d’Affectation Cantonal) c’est qu’il est bien conscient que le projet, vu son ampleur, ne peut pas s’intégrer correctement dans le site et qu’il importe si possible de limiter les démarches participatives de planification! Ce que l’Etat et la Commune taisent, c’est la souplesse dont font preuve les anciens PPA applicables en prévoyant des dérogations. Le PPA de 2000 prévoit que dans les limites de la législation cantonale, la municipalité peut accorder des dérogations aux dispositions qu’il contient notamment:
- lorsqu’il s’agit de tenir compte de cas non prévus par la réglementation.
- lorsque l’application stricte d’une mesure d’aménagement empêche la réalisation d’une solution architecturale intéressante à dire d’expert.
- lorsque la réalisation d’une construction, d’une installation ou d’un aménagement d’utilité publique nécessite des mesures particulières.
Le PPA de 1985 est encore plus vague dans les limites fixées pour les dérogations!
Chat échaudé craint l’eau froide ! Plusieurs Challensois ont fait l’expérience ces derniers temps de la désinvolture avec laquelle la Municipalité applique les dérogations en pratiquant du «droit désirable», soit le fait d’adapter la règle à un projet et non l’inverse. Avec une bonne dose d’arrogance, la Municipalité a cloué le bec à certains opposants à l’écoquartier en affirmant qu’elle dispose d’un large pouvoir d’appréciation pour respecter, non seulement la lettre, mais également l’esprit d’un PPA! On croit déjà entendre le syndic marteler que le projet de gymnase, qui répond par définition aux trois critères des dérogations prévues dans le PPA de 1999, ne se privera pas d’en faire un large usage.
La commission a‑t‑elle jugé que l’impossibilité future d’agrandir le bâtiment en longueur et en largeur n’était pas un problème?
La commission présidée par Madame Botteron n’a pas abordé ce point. Encore une fuite en avant et contrairement à l’adage qui dit que « gouverner c’est prévoir », ici gouverner c’est au mieux gérer le présent! En réalité aucun agrandissement futur ne sera possible sans défigurer un peu plus le quartier, ceci est aussi valable pour le collège actuel de Court-Champ. La parcelle en cause lui permettait un ultime agrandissement avec les quartiers futurs encore attendus.
La commission a‑t‑elle pris en compte les différents aspects de la cohabitation entre des élèves du primaire et des élèves du post-obligatoire que va induire la construction du gymnase à Court-Champ?
Dans le rapport de la commission du Grand Conseil on lit: «L’expérience montre que certaines tailles critiques ne doivent pas être dépassées dans l’organisation des gymnases, car source de grandes tensions (enseignants, pause de midi, etc.)» En clair, personne ne sait aujourd’hui si la cohabitation des 2000 tout-petits, enfants, adolescents et jeunes adultes dont les circulations piétonnes seront entrelacées se fera en bonne harmonie. Cela reste un défi et un gros risque pour cette situation unique dans le Canton.
La commission a donc évoqué l’influence sur la circulation automobile, sur la route cantonale et au chemin du Grand-Record, que va avoir le futur gymnase?
«Oui, mais il faudra attendre les résultats de l’étude qui sera faite dans un deuxième temps», répond Anne-Laure Botteron. Nouvelle fuite en avant! On lance le pavé et on verra comment il retombe! Les études ont été faites mais sans le projet de gymnase. Elles ont été largement discutées avec les riverains, mais sans le projet de gymnase. Les réalisations et réaménagements ont été exécutés, mais sans le projet de gymnase. Désormais on bricolera tant bien que mal on colmatera tant bien que mal avec le projet de gymnase mais cette fois-ci sans les riverains!
En conclusion, dans la décision qu’il doit prendre ce 28 mai, le Conseil communal devrait soit refuser le préavis municipal au motif qu’il ne donne pas de garantie sur ce qui sera finalement réalisé ou au moins reporter sa décision pour permettre l’ouverture d’un débat public.
- Pascal Chatelain -
Category: L'actu Tags: gymnase
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