… mais qui ne peut pas donner de précisions quant aux solutions, lesquelles seraient cependant activement recherchées par le conseil d’administration du Lausanne-Echallens-Bercher.
Jean-Paul Nicoulin, le syndic d’Echallens, est membre du conseil d’administration du LEB. C’est aussi un lecteur des articles du site de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens. Suite à celui du 17 novembre dernier, intitulé «Le LEB, ce train qui relie si mal Echallens à Lausanne», il a souhaité nous rencontrer pour en parler. Ce d’autant que nous l’avions interpellé lors de la séance d’information concernant le futur écoquartier «Record – au Crépon-Est», lui demandant comment allaient faire les nouveaux habitants pour rejoindre leur nouveau et très écolo quartier, entre des problèmes de bouchons routiers et un LEB qui accumule les problèmes techniques, les retards et les trains annulés.
Une route de contournement?
Pour le syndic, les bouchons routiers ne sont pas un souci majeur: «Lorsque cela bouchonne à l’entrée sud d’Echallens, il faut six minutes pour rejoindre le centre d’Echallens depuis la Ferme du Meuble d’Assens. Les voitures des habitants de l’écoquartier ne vont pas particulièrement aggraver la situation. De toute manière, à terme, il faudra une route de contournement pour Echallens aussi bien par l’est que par le sud, même si sur ce dernier axe rien n’est prévu au niveau des planifications cantonales.»
Audit en cours
Le LEB, lui, est effectivement un sacré problème. Une accumulation de problèmes, même. «Je suis membre du conseil d’administration du LEB et mon devoir de réserve m’empêche d’entrer dans les détails. Ce qui est certain, c’est que nous avons confié la gestion d’une ligne de train à une entreprise de bus (les TL) qui doit s’adapter à cette situation nouvelle pour elle. Comble de malchance, le logiciel qui doit permettre de faciliter la gestion par les régulateurs de la cadence des 15 minutes n’est toujours pas opérationnel et l’entreprise qui doit nous le fournir est soumise à des indemnités de retard. Nous sommes encore confrontés, pour quelques semaines, à un problème de manque de personnel formé, ce qui fait que les effectifs du LEB ne sont pas suffisamment étoffés. Concernant les ennuis techniques, nous avons confié une audite des installations à une entreprise indépendante et nous attendons son rapport à mi-décembre.»
Nous prenons bonne note et, comme tous les usagers du LEB, attendons avec beaucoup d’impatience les améliorations promises depuis plusieurs années.
De manière générale, Echallens est aujourd’hui une petite ville en plein développement. Un développement qui nécessite une réflexion globale concernant la mobilité dans et autour de la commune. Voilà un sujet dont nous n’avons pas fini de parler.
Patrick Morier-Genoud
Posted: 9 décembre 2019 by ASE
LEB: un syndic conscient des problèmes…
… mais qui ne peut pas donner de précisions quant aux solutions, lesquelles seraient cependant activement recherchées par le conseil d’administration du Lausanne-Echallens-Bercher.
Jean-Paul Nicoulin, le syndic d’Echallens, est membre du conseil d’administration du LEB. C’est aussi un lecteur des articles du site de l’Association pour la Sauvegarde d’Echallens. Suite à celui du 17 novembre dernier, intitulé «Le LEB, ce train qui relie si mal Echallens à Lausanne», il a souhaité nous rencontrer pour en parler. Ce d’autant que nous l’avions interpellé lors de la séance d’information concernant le futur écoquartier «Record – au Crépon-Est», lui demandant comment allaient faire les nouveaux habitants pour rejoindre leur nouveau et très écolo quartier, entre des problèmes de bouchons routiers et un LEB qui accumule les problèmes techniques, les retards et les trains annulés.
Une route de contournement?
Pour le syndic, les bouchons routiers ne sont pas un souci majeur: «Lorsque cela bouchonne à l’entrée sud d’Echallens, il faut six minutes pour rejoindre le centre d’Echallens depuis la Ferme du Meuble d’Assens. Les voitures des habitants de l’écoquartier ne vont pas particulièrement aggraver la situation. De toute manière, à terme, il faudra une route de contournement pour Echallens aussi bien par l’est que par le sud, même si sur ce dernier axe rien n’est prévu au niveau des planifications cantonales.»
Audit en cours
Le LEB, lui, est effectivement un sacré problème. Une accumulation de problèmes, même. «Je suis membre du conseil d’administration du LEB et mon devoir de réserve m’empêche d’entrer dans les détails. Ce qui est certain, c’est que nous avons confié la gestion d’une ligne de train à une entreprise de bus (les TL) qui doit s’adapter à cette situation nouvelle pour elle. Comble de malchance, le logiciel qui doit permettre de faciliter la gestion par les régulateurs de la cadence des 15 minutes n’est toujours pas opérationnel et l’entreprise qui doit nous le fournir est soumise à des indemnités de retard. Nous sommes encore confrontés, pour quelques semaines, à un problème de manque de personnel formé, ce qui fait que les effectifs du LEB ne sont pas suffisamment étoffés. Concernant les ennuis techniques, nous avons confié une audite des installations à une entreprise indépendante et nous attendons son rapport à mi-décembre.»
Nous prenons bonne note et, comme tous les usagers du LEB, attendons avec beaucoup d’impatience les améliorations promises depuis plusieurs années.
De manière générale, Echallens est aujourd’hui une petite ville en plein développement. Un développement qui nécessite une réflexion globale concernant la mobilité dans et autour de la commune. Voilà un sujet dont nous n’avons pas fini de parler.
Patrick Morier-Genoud
Category: L'enfer du décor
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